observations que nous venons de rapporter n’ont pu cependant détruire dans tous les esprits l’effet produit par les paradoxes de Rousseau. Fabre d’Églantine a repris ces paradoxes en sous-œuvre dans le Philinte de Molière. Mais si cette comédie a gardé auprès du public quelque réputation, elle le doit moins à son mérite réel, qu’à la renommée même de l’œuvre immortelle en face de laquelle elle s’élevait comme une protestation, et suivant le mot de Geoffroy, elle est au Misanthrope ce que l’anarchie est à un bon gouvernement.
Alceste, amant de Célimène[1],
Philinte, ami d’Alceste[2],
Oronte, amant de Célimène[3],
Célimène, amante d’Alceste[4],
Éliante, cousine de Célimène[5],
Arsinoé, amie de Célimène[6],
Acaste[7], Clitandre, |
marquis |
Un garde de la maréchaussée de France[8],
Dubois, valet d’Alceste[9].
ACTE I
Scène première