Prenez-le, monsieur, prenez-le ; il ne vous fera point de mal, il ne vous fera point de mal.
Ah !
C’est un petit clystère, un petit clystère, bénin, bénin ; il est bénin, bénin : là, prenez, prenez, monsieur ; c’est pour déterger, pour déterger, déterger.
Scène XVI.
Piglialo sù,
Signor monsu,
Piglialo, piglialo, piglialo sù,
Che non ti farà male.
Piglialo sù questo serviziale ;
Piglialo sù,
Signor monsu,
Piglialo, piglialo, piglialo sù[1].
Allez-vous-en au diable.
(Monsieur de Pourceaugnac, mettant son chapeau pour se garantir des seringue, est suivi par les deux médecins et par les matassins ; il passe par derrière le théâtre, et revient se mettre sur sa chaise, auprès de laquelle il trouve l’apothicaire qui l’attendoit : les deux médecins et les matassins rentrent aussi.)
Piglialo sù,
Signor monsu ;
Piglialo, piglialo, piglalo sù[1] ;
Che non ti farà male.
Piglialo sù questo serviziale,
Piglialo sù,
Signor monsu ;
Piglialo, piglialo, piglialo sù.
Monsieur de Pourceaugnac s’enfuit avec la chaise ; l’apothicaire appuie sa seringue contre, et les médecins et les matassins le suivent.