raud ? est-ce là le fruit de mes soins ? le respect qui m’est dû ? le respect que tu me conserves ? (Allons donc.) Tu as l’insolence, fripon, de t’engager sans le consentement de ton père, de contracter un mariage clandestin ! Réponds-moi, coquin, réponds-moi. Voyons un peu tes belles raisons… Oh ! que diable, vous demeurez interdit !
C’est que je m’imagine que c’est mon père que j’entends.
Eh ! oui ; c’est par cette raison qu’il ne faut pas être comme un innocent.
Je m’en vais prendre plus de résolution, et je répondrai fermement.
Assurément ?
Assurément.
Voilà votre père qui vient.
Ô ciel ! je suis perdu.
Scène V.
Holà ! Octave, demeurez, Octave. Le voilà enfui. Quelle pauvre espèce d’homme ! Ne laissons pas d’attendre le vieillard.
Que lui dirai-je ?
Laisse-moi dire, moi, et ne fais que me suivre.
Scène VI.
A-t-on jamais ouï parler d’une action pareille à celle-là ?
Il a déjà appris l’affaire, et elle lui tient si fort en tête que, tout seul, il en parle haut.