Et quoi encore ?
Votre Scapin, dans mon dépit, ne m’a dit la chose qu’en gros, et vous pourrez de lui, ou de quelque autre, être instruit du détail. Pour moi, je vais vite consulter un avocat, et aviser des biais que j’ai à prendre. Jusqu’au revoir.
Scène II.
Que pourrait-ce être que cette affaire-ci ? Pis encore que le sien ? Pour moi, je ne vois pas ce que l’on peut faire de pis ; et je trouve que se marier sans le consentement de son père est une action qui passe tout ce qu’on peut s’imaginer.
Scène III.
Ah ! vous voilà.
Ah ! mon père, que j’ai de joie de vous voir de retour !
Doucement. Parlons un peu d’affaire.
Souffrez que je vous embrasse, et que…
Doucement, vous dis-je.
Quoi : vous me refusez, mon père, de vous exprimer mon transport par mes embrassements ?
Oui, nous avons quelque chose à démêler ensemble.
Et quoi ?
Tenez-vous, que je vous voie en face.
Comment ?
Regardez-moi entre deux yeux.
Hé bien !