ma pauvre Frosine, voudrais-tu nous servir ?
Par ma foi, faut-il le demander ? Je le voudrais de tout mon cœur. Vous savez que de mon naturel je suis assez humaine. Le ciel ne m’a point fait l’âme de bronze, et je n’ai que trop de tendresse à rendre de petits services, quand je vois des gens qui s’entr’aiment en tout bien et en tout honneur. Que pourrions-nous faire à ceci ?
Songe un peu, je te prie.
Ouvre-nous des lumières.
Trouve quelque invention pour rompre ce que tu as fait.
Ceci est assez difficile. (A Mariane.) Pour votre mère, elle n’est pas tout à fait déraisonnable et peut-être pourrait-on la gagner et la résoudre à transporter au fils le don qu’elle veut faire au père. (A Cléante.) Mais le mal que j’y trouve, c’est que votre père est votre père.