que nous mettons pour la nourriture, ne voilà-t-il pas par année vos douze mille francs bien comptés ?
Oui, cela n’est pas mal ; mais ce compte-là n’est rien de réel.
Pardonnez-moi. N’est-ce pas quelque chose de réel que de vous apporter en mariage une grande sobriété, l’héritage d’un grand amour de simplicité de parure, et l’acquisition d’un grand fonds de haine pour le jeu ?
C’est une raillerie que de vouloir me constituer son dot de toutes les dépenses qu’elle ne fera point. Je n’irai pas donner quittance de ce que je ne reçois pas et il faut bien que je touche quelque chose.
Mon Dieu ! vous toucherez assez, et elles m’ont parlé d’un certain pays où elles ont du bien dont vous serez le maître.
Il faudra voir cela. Mais Frosine, il y a encore une chose qui m’inquiète. La fille est jeune, comme tu vois, et les jeunes gens d’ordinaire n’aiment que leurs semblables,