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Page:Molinier - Les Sources de l’histoire de France, 1re partie, vol. 1, 1901.djvu/11

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diera la table chronologique générale qui terminera l’ouvrage, et qu’on s’engage à faire aussi complète et aussi détaillée que possible.

Chaque chapitre se compose des parties suivantes : d’abord un court résumé, donnant les renseignements essentiels sur la nature des sources étudiées et sur leur importance relative ; à la suite, on énumère ces mêmes sources, tantôt dans l’ordre chronologique, tantôt, pour les vies de saints par exemple, dans l’ordre topographique. De chaque ouvrage on indique les éditions principales, celles qui ont marqué dans l’histoire du texte ; on a jugé superflu de noter les simples réimpressions, sauf celles de la Patrologie de l’abbé Migne, d’un usage si commode. En général, on ne dit rien des manuscrits des ouvrages, renvoyant sur ce point aux dernières éditions critiques ; exception cependant a été faite pour certains auteurs, tels que Grégoire de Tours, le Pseudo-Frédégaire ou Nithard. — Vient ensuite la liste des ouvrages à consulter ; ici l’auteur a cru pouvoir faire un choix ; des Répertoires comme celui de l’abbé Ul. Chevalier sont tenus d’être complets, mais il a semblé inutile, dans le cas présent, de mentionner une foule de travaux aujourd’hui vieillis ou reconnus erronés ; on n’a donc indiqué que les mémoires vraiment importants ou jugés tels. C’était là tâche délicate ; l’auteur serait mal venu à dire qu’il a poussé ses recherches aussi loin qu’il était humainement possible, c’était son devoir strict  ; sur beaucoup de points il croit avoir complété l’utile répertoire mentionné plus haut ; mais il n’a pas la prétention d’avoir tout connu et tout lu. Il espère toutefois qu’aucun travail un peu important n’a échappé à ses recherches, et il croit pouvoir affirmer que ces brèves indications suffiront amplement à quiconque voudra étudier chaque point de plus près. Enfin, la remarque est utile à faire, durant l’impression du volume, certains écrits ont pu paraître, qui n’ont pas été connus à temps ; on a utilisé le remarquable mémoire de Kurze sur Einhart, qui peut passer pour définitif ;