par contre, l’auteur n’a pu consulter le beau travail de W.Meyer sur Fortunat et certains articles importants des Analecta Bollandiana. Autant de renseignements dont on fera profiter les lecteurs du Manuel, soit dans un appendice dont l’auteur réunit chaque jour les éléments, soit dans une nouvelle édition, si l’ouvrage est bien accueilli du public.
En tête du volume, on trouvera quelques pages consacrées aux auteurs antiques, grecs et latins, qui ont eu occasion de parler de la Gaule et des Gaulois. Ces indications préliminaires ont paru indispensables, mais on a cru pouvoir s’en tenir sur ce point au strict nécessaire ; il eût été superflu de donner la bibliographie complète d’auteurs tels que César ou Strabon, il suflisait de quelques renseignements précis et de renvois aux ouvrages les plus autorisés.
Il n’est certainement point d’œuvre plus ingrate qu’une bibliographie scientifique, et l’auteur ne se dissimule aucune des imperfections de celle qu’il présente au public. Il estime néanmoins que, telle qu’elle est, elle comble une lacune et pourra rendre service à la fois aux étudiants et aux érudits.
