Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/105

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gougnottes, qu’elle favorisa de son mieux pour leurs caprices réciproques.

On ne pouvait abuser des punitions : elle trouva une combinaison qui multiplia leurs entrevues. En dehors de cette surveillance des coupables, elle avait la charge du linge, et tous les samedis soirs, il en résultait pour elle un grand travail, à cause de l’échange avec le blanchisseur, du placement dans les casiers personnels. Elle se faisait assister, sous le prétexte d’accoutumer ces demoiselles à la conduite d’une maison, d’une ou plusieurs élèves, suivant les circonstances. Elle demanda, cela n’exigeant pas beaucoup de difficulté à être su, à s’adjuger toujours les mêmes, et elle eut ainsi Agathe et Rita, dont les feuilles de punition prenaient une tournure fantastique.

Ce fut le Paradis : les deux fillettes pendues à ses jupes l’asticotaient de mille manières : elle prêtait le con à l’une, le cul à l’autre, perdant l’esprit dans le jeu de leurs langues, s’instruisant l’une par l’autre. Elle échappait au vertige, les plaçait en soixante-neuf sur une table, pour courir expédier son linge, revenait, at-