Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/110

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cependant soupçonnait la vérité, c’était Bernerette.

Bernerette n’ambitionnait pas de plaire à Finette : elle cherchait à disputer Rita à Agathe : l’œuvre était impossible pour le moment.

Il y eut un coup de foudre : deux mois après le jour de l’an, Rita et Agathe apprirent avec grande peine que Finette quittait la pension pour se marier.

Violemment secouée par les plaisirs charnels goûtés avec ses deux gougnottes, la servante se rendant compte de la funeste voie où elle s’égarait, ne résista pas plus longtemps aux sollicitations du blanchisseur qui lui proposait le mariage, et y consentit.

Elle agit sagement : la santé des fillettes menaçait de s’altérer et les demoiselles Maupinais émettaient quelque défiance sur ce changement de caractère de leur Croquemitaine.

Finette partie, les occasions devenaient rares : Rita et Agathe ne s’aimaient qu’à la dérobée, plutôt platoniquement que matériellement. Les grandes vacances arrivèrent, Rita resta seule avec Berne-