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Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/160

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oncle vient d’écrire une lettre de sottises à Célestin.

— Il lui en a écrit aussi une à elle ; mais elle s’en moque, elle dit qu’il changera d’avis et qu’il donnera l’autorisation d’ici là.

— Tu diras à Agathe qu’il n’y a pas de ma faute si je n’ai pas écrit, qu’elle ne m’en veuille pas ; je ne fais pas mes volontés et j’ai eu bien des ennuis que je lui raconterai ! Oh, je serai bien heureuse lorsque nous pourrons la prendre le dimanche avec nous, mais il faut qu’elle ait un peu de patience. Et Bernerette ?

— Bernerette, elle se console avec moi.

— Avec toi ?

— Oui, moi aussi, tu sais bien !

— Petite mauvais sujet ! Tu n’as pas encore fait ta première communion !

— Ce n’est pas une raison pour se priver de ce qu’on aime ! Dis, puisque je suis votre commissionnaire, tu vas me payer.

— Te payer !

— En étant bien gentille et en te prêtant comme Bernerette.