Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/38

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La pensée des voluptés enseignées par son oncle, avait chassé de son esprit l’image de son amie ; attirée par Célestin, elle se réinstalla sur ses genoux.

— Petite femme, petite femme, dit-il, tu es une vraie petite femme.

— Tu as raison, amusons-nous, ça dissipera les idées tristes.

Il cherchait ses lèvres, elle les tendit, une longue caresse les secoua jusqu’à la moelle des os, les colla l’un à l’autre.

— Dis, comment veux-tu t’amuser ? murmura-t-elle.

— Eh, de toutes les manières.

Elle rit, les lèvres sur sa bouche et répliqua :

— Moi aussi.

— Ton oncle, comment s’amuse-t-il ?

— Il me met toute nue sur ses genoux, et lui est aussi tout déshabillé ; nous ne pouvons pas faire ça en chemin de fer.

— Replace-toi comme tout à l’heure.

— À cheval ?

— Oui.

Elle y fut promptement et sentit de suite la queue de Célestin qui la cha-