Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/37

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— À aucun prix ; il assure qu’ensuite, plus tard, ça prêterait à de mauvais propos.

— Quels mauvais propos ?

— On devinerait que nous sommes comme amant et maîtresse, il se perdrait et il me perdrait.

— Et depuis quand êtes-vous ainsi ?

— Tu me garderas le secret ? D’abord nous le sommes un peu tous les deux à présent. Voilà : c’est l’an dernier, aux vacances. Une nuit j’avais été malade et il m’avait veillée. Le lendemain, il assista à mon coucher, afin de se rendre compte si mon indisposition était bien passée, et sans y attacher d’importance, je changeai de chemise devant lui, riant toute nue. Il me prit le cucu dans ses deux mains, dit que j’avais l’air d’une petite femme. Ça me fit plaisir et je m’amusai beaucoup parce qu’il me regarda de tous les côtés, puis parce qu’il m’embrassa, je compris bien vite qu’il cherchait les cochonneries, je fus toute heureuse de la chose. Ce soir-là, il se contenta de me caresser, le reste vint ensuite tout naturellement.