Page:Momas (Fuckwell), Débauchées précoces, 1900.djvu/95

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Finette, entrée depuis cinq ans dans l’institution Maupinais, avec les meilleurs certificats, avait passé par toutes les phases de la débauche, et ne s’était amendée que par le chagrin violent, ressenti à la mort d’une jeune fille, qu’elle avait enlevée à sa famille pour vivre avec elle dans le saphisme.

Amendée, non ! Frappée de stupeur, oui.

Appréciée par les demoiselles Maupinais, désireuse de se créer une position d’avenir, de s’assurer une retraite dorée, elle eut la force de dompter son tempérament pendant des années, le détournant sur les sévices dont elle accablait les coupables.

Et une de ces morveuses, Agathe, la tâtait visiblement !

Toutes les deux, dans la salle de punition, Finette laissa échapper cette exclamation !

— Bonté du ciel, être obligée de garder une seule de ces mômes ! Vous êtes donc incorrigible, vous ! On vous voit presque toujours par ici.

— Peut-être que je m’y plais, répon-