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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/117

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— Donne, fit Hélène en se saisissant du flacon. Elle le prit et se leva…

— Où vas-tu ? dit-il.

— Je vais donner des ordres et je reviens…

— Tu acceptes donc ?

— J’accepte… La proposition est trop belle pour que je puisse refuser… Tu m’aimes assez, je le vois, et puisque je suis convaincue de cet amour, je serais une misérable, si je refusais à celui qui me sacrifie sa vie, les jouissances qu’il réclame de moi.

Elle sortit, puis entra de nouveau…

Elle le prit par la main et le conduisit dans la chambre à coucher…

Marius se dévêtit complètement et enlaça la courtisane…

— Bois, fit-elle, en lui présentant une coupe où elle avait versé tout autre chose que du poison

Il but, sans hésitation, avec ivresse, cette