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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/119

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Mais, tout d’un coup, les rideaux de l’alcôve furent soulevés, et M. Vimol apparut, complètement nu, sa longue verge bien redressée, suivi de Suzanne, également nue, et qui, très excitée par le voluptueux tableau qu’il lui avait été donné d’admirer, se pelotait les fesses, en roulant des hanches.

On s’expliqua…

M. Vimol n’était pas jaloux. Oh ! Non ! Il comprenait parfaitement qu’Hélène devait avoir besoin de ces jouissances, qu’il n’était pas souvent en mesure de lui procurer, hélas !…

Puis, il se répandit en amers reproches…

— Eh quoi ! elle n’avait pas craint de céder aux prières de ce jeune homme, et l’avait froidement empoisonné ?…

Hélène avoua alors la supercherie à laquelle elle avait eu recours. Loin d’être un breuvage de mort, la boisson qu’elle avait fait prendre à Marius, devait, au contraire, l’exciter aux voluptueux travaux…