Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/25

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très laids, et si je cédais parfois à leurs prières, je t’assure que je ne jouissais pas du tout, mais pas du tout, entre leurs bras… Nous serions vite sur le sable, ma chérie, s’il fallait jouir avec chaque homme, auquel nous faisons l’honneur d’ouvrir notre couche…

— Comment ! Tu peux sentir le membre masculin pénétrer en toi, sans éprouver ça, je ne sais quoi, qui vient troubler les âmes les plus corrompues ? s’écria Hélène, très étonnée…

— Dame, c’est difficile quelquefois, répliqua Suzanne, avec un petit sourire, plein de sous-entendus… surtout, lorsque le membre est gros et qu’il chatouille agréablement toutes les parties de la matrice… Mais on retient son foutre, et l’on feint la jouissance, plus cochonne dans la simulation que dans la réalité… D’ailleurs, je suis quelque peu dégoûtée des hommes… Au bout du compte, c’est toujours la même chose…