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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/37

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Bientôt, Suzanne alla se coucher aux côtés d’Hélène, frémissante… Leurs cuisses s’étreignirent, les doigts disparurent dans les trous bandants

Tour à tour, elles se sucèrent les seins, s’amusant prodigieusement, lorsque les mamelons durcis se redressaient et paraissaient bander, eux aussi…

Elles frottaient ces mamelons, agaçant leurs gorges d’un chatouillement exquis, puis, unissant leurs lèvres, se suçant la langue, en proie aux plus violents désirs…

— Ma chérie, disait Suzanne, n’est-ce pas que je vaux mieux que ces vilains hommes poilus, qui font mal avec leurs mains dures ?

Hélène ne répondit, qu’en embrassant la jeune femme avec plus d’effusion…

— Viens me faire mimi, dit Suzanne, à genoux, regardant la mignonne avec de grands yeux, remplis de tendresse…

Suzanne se coucha sur le dos, mettant la tête très-haut sur l’oreiller, tandis qu’Hélène,