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Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/52

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je ne l’aurais pas encore lâchée … Car elle vous avait un galbe tout à fait extraordinaire !…

— Alors, fit Hélène avec surprise, c’est parce que votre maîtresse vous aimait, que vous l’avez quittée…

— Parbleu ! oui !

— C’est très drôle !

— N’est-ce pas ?…

Au déjeuner, Hélène fut placée aux côtés du snob, qui se laissait aller au charme répandu par la jeune femme… On causait amicalement, tandis que le Russe, grand buveur et beau parleur, contait à Suzanne d’invraisemblables histoires de chasse…

Sous la table, les pieds commençaient à folâtrer… Raoul s’était emparé du petit peton de la jeune femme et son genou frôlait la cuisse ronde de cette dernière, effectuant d’expressives pressions, qui troublaient fort la pauvre Hélène…

Après le déjeuner, on alla faire un tour au