Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/56

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manège parut si drôle à la jeune femme, qu’elle éclata de rire…

Mutine, elle frôla de sa main gantée la verge du bandeur…

Oh ! combien il eût désiré voir cette main demeurer là, plus que l’espace d’un clin d’œil !…

Au détour d’une allée, Raoul ne put résister plus longtemps à l’impérieux désir qui lui mordait le cœur… prenant la jeune femme aux tétons, il les baisa avec une précipitation folle, et, comme Hélène, riant, faisait tressauter ses seins magnifiques, Raoul colla ses lèvres sur les lèvres de la mignonne, éteignant ce rire perlé qui l’excitait encore…

Elle s’échappa de ses bras, et courut à un magnifique cerisier, rouge de fruits…

Avant que Raoul ait eu le temps de se reconnaître, elle avait placé une échelle le long de l’arbre et y avait grimpé…

Et lui, sous les jupes courtes, pouvait ad-