Page:Momas - Voluptés bizarres, 1893.djvu/96

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à nez avec un grand diable, armé d’un énorme gourdin, dont la casquette haute et les inévitables accroche-cœurs, trahissaient suffisamment la profession…

Le drôle administra au malheureux snob une mirifique raclée, qui le tint trois mois au lit… Hélène crut que son amant l’avait oubliée et n’y pensa plus.

Suzanne revint, plus folle que jamais et les deux courtisanes poursuivirent de concert, leur aventureux voyage à travers l’inconnu…

Maintenant les deux jeunes femmes avaient recours, pour s’exciter, à des moyens fabuleux…

Un jour, que, toutes nues, elles étaient couchées sur le sopha de la chambre d’Hélène, un jeune terre-neuve, appartenant à Suzanne, sauta lestement à leurs côtés

D’abord, elles n’y apportèrent aucune attention, et elles continuèrent de se baiser, tandis qu’Hélène, les fesses en l’air, exposait ces deux globes polis sous le museau du chien…