porte de l’hôtel demeura également close pour la courtisane… Suzanne en conçut un violent chagrin, se demandant ce qui pouvait motiver un pareil changement d’attitude chez Hélène…
Celle-ci ne l’aimait-elle plus ?…
Car, nous ne saurions trop le répéter, Suzanne aimait Hélène d’un véritable et fol amour.
Pour conserver la douce certitude de ne point lui être indifférente, la courtisane eut tout sacrifié, en admettant qu’elle eut eu quelque chose à perdre, ce qui nous paraît très douteux…
Il n’en est pas moins vrai, que sa passion pour Hélène tenait du délire, et qu’elle était prête à tout tenter pour se rapprocher de son amante… Bientôt, elle apprit la liaison nouvelle de celle-ci, et se promit de se venger…
Certain soir que notre gandin sortait du petit hôtel de la rue B***, il se trouva nez