Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/160

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· A ISG. LIVRE Ill, CHAPITRE V T Sm,,,,i,,,, · danger. On pourvut àtoutes les garnisons côtières, en _

    • "l=··¤·}*l*=¤‘ q . Sardaigne; en Sicile, à Tarente; des renforts. furent _

W îîiiisiîlslili `ueenvoyés en Espagne, et quant auxideux consuls.Caius

  • 1* ¤¤*"***·‘·> Flaminius et Cmeus Servilius; ils ne-reçurent que le

L t nombre de soldats nécessaire pour mettre les quatre lé- ·· _ — —. gions au complet :seule,' leur—cavalerie fut augme11tée. s ' On leur enjoignit de garde1· la frontière du Nord et de ' _se porter sur les deux grandes voies qui s'y rendaient de ' Rome, celle de l’Ou`est linissant alors à A·rrcti·um; celle - _dc l`Est, à A7·im·imm2.. Caius Flaminius occupa la pre- vl ` 1 mièrc, CIl2’Bl.lSiSBl‘Vl‘llU'S la seconde.`C’est la que les gar-, V. _ - nisons des forteresses du Pô vinrent les rejoindre, par · V la route d’eau, sans doute; puis on attendit le retour _ _ ' _ de la belle saison, comptantalors barrer et défendre les . ‘ · _ cols de l’Apennin, puis` p1·endre_l’off'en_sive·ct descendre U ` · · vers le fleuve,' ou l`on 'sc donnerait la mainsous Plai- , I A - . sance. Mais Hannibal ne songea pas le moins du monde a '_ _ à se maintenir dans la vallée du Pô. Il connaissait·Rome . ' mieux que les Romains eux-memes, peut-etre gi il se savait - i _ de beaucoup le plus faiblc, malgré sa brillante victoire: I il savait que ni par l’efT`roi ni par la surprise il`ne domp- I · terait. l`opiniâtre orgueil de la métropole italienne; que ‘ ` pour atteindre son but,”'pour humilier la lière cité, il ne · lallaitrien moins que l`accabler. La Confédération itali- _. que, avecj ses forces compactes pet ses ressources mili- _ ` taires, avait sur lui uni immense avantage. Carthage _ ° ' nelui donnait qu’un appui incertain`; il n'en pouvait ' V. recevoir qu`irregulièrementtdes renforts; en Italie, il n'a- . vait pourlui que les Gaulois cisalpins, a l’humeur capri- cieuse et changeante, La defense de Scipion, la valeu- . _ reuse retraite de l’inf'anteric romaine dans la journée de " la Trébie etaient aussi unitémoignage éclatant de l'ini`é· __ ` - · · riorité du tantassin phenicien, quelques peines qu’il eut, p · ï ‘ · ‘ prises à le l`ormer, en lace llu`légi0nna‘ire, et sur leterrain · _ . `du co,mbat._ Dc ·là` lesdeux pensées principalesqui diri- `