· · LESGUERRES D’HANNlBAL i' 237 ' ' ` nées encore, tenir le champ dans le pays des Bruttiens. ` Ses adversaires, malgré la supériorité dunombre, ne le A · peuvent forcer ni à s’enfermer dans les places, ni ·à _ prendre la mer. Sans doute, il lui fallut battre sans °' cesse en retraite,.non point tant aprés les combats indé- ` . cis qui lui sont tous les jours livrés, que parce qu’il ' cède pas —à_pas devant les defections de ses alliés, et `% ` ·~ qu’il, ne peut, plus compter que sui· les villes_·ou ses - ` ` · soldats restent les maîtres. ·C’est ainsi qu’il abandonne ( ; spontanément Thurium :. un détachement expédié dé i A Rhégium, par les soins de Publius Scipion', reprend · · Locres (549). Alors, comme pour donner aux plans du M ¤'» J C ' héros unejustilication éclatante, ceux-la même qui les . avaient entravés pendant tant d'aunées, menacés qu’ils _ q' ' se voyaient aujourd'hui d’une descente— des Romains en · · Atrique, lesiinagistrats suprêmes de Carthage, revien- . i nent à lui (548, 549) et lui envoient des subsides et. 906 ‘2¢*5· des renforts. llsen envoient à Magon en Espagne.·lls ` A . · ` ordonnent de rallumer en Italie la torche de la guerre.— _ I ll leur(faut bien, au prix de combats nouveaux, con-` _ — ` . pquerir un temps de répit pour les possesseurs tremblants . des villa_s de Libye et pour les boutiquiers de la Métro- t , pole africaine! Une ambassade part pour la Macédoine, A, demandant a Philippe un renouvellement d’alliance, et V, Ã · une descente en forces sur la côte ennemie (549). Vains 295. et tardifs efforts`! Depuis quelques mois Philippe a ` _ conclu la paix. L’anéantissement politique de Carthage,_ _· chose prévuepour lui, lui sera fâcheux sans doute, ` i . mais il ne fera plus rien ostensiblementcontre Rome. È ` `On verra bien ·arriver en Afrique un petit corps de .. . soldats macédoniens payés par lui, diront les Romains. ' L’accusation,.du. moins, sera vraisemblable; i_·, mais la · _ République n’en aura pas sullisamment les preuves, à · K . en ,juger· par les événements ultérieurs. Quant à une ` .descente de Philippe en.ltalie, elle ne s’en préoccupe . ` Ii ·
