' · Elle I p. LIVRE lll, Cl·l,\PI·TRE Vlll ` ' trouvant plus que les traces de l’ii1cendie laissées par ` l'ennemi, repa1·t pour Athènes, qu’il menace de repré; ' sailles terribles. ll échoue: son assaut est repoussé, . U quoiqu'il y paye de sa personne; et il lui faut battre _ _ en retraite devant Claudius et _ devant Attale- .qui ` · s’avancent, l—’un du Pyrée, l’autre d’Égine. ll demeure h quelque temps encore en Grèce, mais sans avantage ni ‘ . ` politique ai militaire. En vain il tente de pousse1· les ·' ï , . · Achéens prend1·e les a1·mes 2 en vain il essaye de sur- ~· prendre Eleusis et le Pyrée lui·meme; partout il est h ' repoussé. Dans son irritation facile 51 concevoir, il s’at- taque à la oontrée, qu’il ravage indignement; et avant · de reprendre le chemin du nord 'il détruit les arbres des t A Lys gramme jardins d’Aca¢lëmus. L’l1iver se passe.,- Au printemps · 4 de 555, Galba, actuellementproconsul, quitte ses quar— ai · V ,.,,`M,,g,,|.,i],.·_ tiers, bien _décidé a marcher tout d1·oit avec seslégions, _ _ *99 ""·J··C· d'Apollonie au cœur de la Macédoine. Pendant qu'il· · ' attaque à l'ouest, des trois autres côtés on se prépareà · ` ` I lc seconder. Au nord, les..Darllanicns et les Illyriclzs se l . jettent-sur la frontière: à l’est, les llottes combinées des V ‘ Romains et des Grecs coalisés se rassemblent devant Égine`; et les Atliamaniens savancent au sud, espé—? ‘ I ‘ · 1·ant voir aussi se joindre à eux les Étoliens, décidés 1 · enfin à entrer dansila lutte. Après avoir franclii les _ montagnes au milieu desquelles. lllpsos (auj. Bent-? line) se ifraye son cours, et traversé les plaines fertiles .·des Daasarèlcsy Galba arrive au pied dc la cliaîne - _ qui sépare l'Illyrie et la Macédoine : il la passe encore ' ' et entre dans la Macédoine propre. Philippe accourait ' au devant de lui: mai_s les deux adversaires s’égarant a' · ·‘ V dans un paysvaste et dépeuplé perdirent du temps S1 se ' ·Cll8l`CllCl', et_ ne se rencontrèrent que dans la Lylzccstidc, . . _ fertile maismarécageuse région`, non l_oin de la l`ron- tière dunord-ouest. lls planlèrent leurs `«:am'ps mille ·· pas l'un de l'·a`utre. Philippe avait rappeléjà lui les corps
