Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/319

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SECQNDE GUEIREE DE MACEDOINE · 315 ,_détachés d’abord. vers les passes du nord : il avait vingt · mille fantassins et deux mille cavaliers sous ses ordres. .L'armée romaine était à peu·près égale en nomb1·e. Mais les Macédoniens avaient l’avantage, combattant chez eux, de connaître les routes et les chemins: ils J sapprovisionnaient plus facilement de vivres. Postés ' qu’ils étaienten vue des Romains, ceux·ci n’osaient · s’a'venturer au loin et battre le pays eirfourrageurs. A · _ _plusieurs reprises Galba offrit le combat, que le roi " `s’obstina à refuser; En vain dans plusieurs escar- mouches entre les troupes légères, le proconsul eut le dessus : les choses en restaient au meine point. Enfin Galba forcé de lever son camp, s'en alla camper de nouveau à_0ct0l0p/ws, a un mille et demi de là, espé· 4 _ rant y trouver des facilités meilleures pou1· ses vivres. A La encore ses fourrageurs sont enlevés dans la plaine ‘ ou `détruits par les troupes légères et les cavaliers de riiiiippe. · ' ` , · Un jour cependant, les légions, allant au secours des détachenients romains, se heurterent contre l'a- ·‘ vant-garde macédonienne qui s'ét.ait imprudemment `avancée. Elles la repoussent, lui tuent du monde: le. t roi lui-même perd son cheval, et 'ne s’échappe que gràce · au dévouement héroïque d’un de ses cavaliers. La situa- A A tion__des légions n’en était pas moins critique. Les Bo- _ mains toutefois s’en tirèrent à leur honneur gràce/aux . diversions des alliés sur les autres points, grâce surtout à la faiblessc des armées macédoniennes. Quoique Phi- lippe eut levé dans son royaume tous lessoldats dispo- nibles; quoiqu`il eut pris aa sa solde les transfuges du f camp romain et recruté des mercenairesen foule, il ` n’avait pas pu, laissant des garnisons dans les places . ‘ · d’Asie·Mineure·et de Thrace, niettre surpied une arinée- ' plus l`orte que cellc en cc moment campéeien l'ace des . légions. Encore avait-il (lu; pour la former, dégarnir