30 · I.IVHI·I ·lll·,·-CI·IA'Pl'l`RI·] I ' . ' · il viole la constitution et lait cause communeavec les ' — partis révolutionnaires`} _, ' ` Q · ` iatiuvmieiiiuti · Carthage et Rome avaient toutes deux ài administrer b M S'""'S‘ Q des peuples de la même nationalitéque la leur propre, et`de nombreux peuples ·étrangers. Mais —la seconde · , avait successivement admis à la cité toutes les tribus romaines les unes après les autres, et quant aux villes latines, elle leur en avait également ouvert l’accès légal. La première, au`contraire, se ferme et s’isole, elle ne laisseniême pas'l'espoir aux provinces sous sa dépen- , · ` 4 _ dance d'arriver jamais à legalite civile. Les alliés de a · _` 4 Rome avaient part aux profits de victoire, aux ilo- · V , maines conquis notamment. Enlin, dans les aut1·es pavs soumis, la république voulait donner des satisfactioiis . . matérielles aux notables et aux riclies, visant ainsi à se créer un parti dévoué. Carthage, 1ion contente de gar- der pour elleseule tout le butin de la' guerre, enlève a jusqu'à_ la liberté du commerce aux villes les plus favo- _ rablement traitées. Jainais Borne n'a totalement ravi · ` ' leurs droits d'autono1nie intérie_u1·e aux `_cités qu'e|le frappait des plus rigoureusesxnesures; jamais elle ne ` ` a leur a' imposé une taxe régulière. _Cartl1age, elle, en- · · voyait partout ses intendants; surcl1argeait._jusqu'aux _ 4 · anciennes cités pliénieiennes d'impots périodiques et · · . excessifs; et courb'ait sous unesorte de servitude politi- I I A I . que les nationalités tombées en son pouvoir. Aussi, dans " s- ; tout l’empire, cartliaginois-africain, à l’exception d’Uti; · — ' Ã que, peut-être, on n'_eùt pas pu rencontrer une seule ` qu _ localitepourqui la i·uine de la niétropole ne futuni · bienfait materiel ou politique. Dans·l'empire romano- ' . ` —italique, on n’en`eut pas trouvé une- qui n`eùt plus _ — ·' perdu que gagné, au contraire, à la chute d’un·régime · . . toujours soucieux des intérêts matériels de .tous, et qui · sa gardait d’irriter les opposants par des mesures éxtrê- - · ines, ou de_·'les pousser au combat; Les liommes d’État
