Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/44

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. ‘ 40 ·‘LlVRE I‘Il, CHAPITRE II · · Hièron · cusain, Hiéron, Els de Hiëroclèà, tenant à' la famille de' d° S"“°"‘°‘ " Gélon par son origine, se rattachant à Pyrrhuspar ses . alliances, et par ses brillants faits darmes à l’école de . , ce'dernier, attirait` alors les/regards de ses concitoyens .` ` et ceux des·soldatsà Acclamé par ceux-ci, à ce moment 275-274 nv. J —¤Èten lutte avec la cité, il se met àleur tête (479-480). . ` Bientôt lasagesse de ses mesures, la noblesse et la modé- ' ' Pration de son attitude lui gagnent le cœur des Syracu- . A . sains, voués si souvent à l’ignoble despotisme des tyrans ' etîdes autres Gréco-Siciliotes. Il se débarrasse, à l'aide . · , d’une perfidie il est vrai , des bandes indisciplinées de · o ses mercenaires; rétablit les milices citoyennes; et, sim-. l .ple général id’abo1·d,' puis roi bientôt, à la tête d’une . arméenouvelle de troupes nationales etde soldats récem- ment' engagés et plus mamàbiès, il tente de relever l’em- · . pire grec de ses ruines. — On était en paix avec Carthage, "qui avait aidé à chasser Pyrrhus. Les plus proches enne- Guerre amie mis de Syracuse étaient ces Mamertins, les compatriotes M lcîlwëîjunsi des mercenaires abhorrés _et détruits la veille, les meur-_ ' triers de leurs hôtes grecs, les envahisseurs du territoire · · ’_ · 'de Sy1·acuse, les oppresseurs ou les_ incendiaires d’une _ · multitude de petites cités helléniques. Hiéron ('ait alliance A '» avec les Romains, qui,`à cette méme heure, eiivoyaient · · A · leurs légions contre les Campaniens de Rhégium, alliés, I ` . de leur côté, compatriotes et complices des Mamertins ` . (ll, pi. 228) 2 puis il marche sur Messine. Il remporte une I première et grandevictoire: est proclamé roi des Siciliotes - I 270; · ` `(ESE), et refoule les Mamertinsdansleurville, ou durant ; A quelques années il les- tient rigoureusement assiégés. · . · Ceux-ci, reduitsà laudernièreextrémité, se voient dans A _ _· ` l’impossibilité de tenir plus longtemps. Se rendre à con- · ` dition, ils·n’y peuvent songer:·la hache` du bourrcau L ` ' a fait·tomber_à Rome déjà les têtes des Campaniens de _ _ Rliégium : le su ppliceles attendraitnon moinssûrement , À ·à Syracuse. Une seuleissue leur reste: ils se donneront