Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 3.djvu/76

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72 LIVRE lll, CHAPITRE ll ` · I sa disposition pourula course disparurent. Les Romains _ l · · occupèrent presque sans résistance les ports de Lilybee · ‘ · et'de Drepana, dont le siége futvigoureuuseinent repris, etipar terre et par merQ· Carthage se voyait devancée A et surprise : ses deux forteresses mal approvisionnées ' couraient le plus grand péril. Elle arme aussitôt : mais quelque liate qu’elle fasse, l’année s'acl1ève sans qu’elle ait pu envoyer ses vaisseaux dans les eaux siciliennesg l A Ml =·~'i· ·l——<î· 'et quand enfin, au printernps de l’an 513, ceux—ei se inontrent en vue de Drépana, les Romains ont devant · eux une ,flotte`.de transport plutôt qu'une flotte de vatimm combat. Les Carthaginoisavaicnt'pensé pouvoir débar- WS";HEî:È;;lSc· quer sans obstacles, décharger toutes leurs munitions et · , prendre à bord les troupes nécessaires pour la lutte; mais leur ennemi leur barre le passage, et comme ils veulent, depuis l’îIe (Sainte !lIm·it·ima), gagner Drépana, ils sontforcés d'accepter la bataille sous lapetite île , am. d'./Egusa (Favigvzmw). On était au 10 mars 513; L'issue . ne resta pas un seul instant douteuse. La flotte romaine, ' V bien bâtie, bien armée, obéissait à un amiral habile, le- préteur Publius Valérius Faltb (une blessure recue de- ‘ . · vant Drépana tenant Catulus enchaîné à terre). Au A ' premier choc, elle enfonça les navires carthaginois, lour- dement chargés et mal armés au contraire. Cinquante · ` sont coulés à fond; soixante et dix sont capturés et em- , menés par le vainqueur dans le port de Lilybée. Legrand Al et généreux effort des patriotes de Rome avait porté ses fruits : il donna à la République et la victoire et la _ r ` paixqv · i· A ‘—?<··*¤'·~***¤ Les Carthaginois, _après avoir crucifié leur malheu- ` ·d° '° pm reux amiral, ce qui ne remédiait à ·rien, envoyèrcnt . au commandant de l’armée de Sicileiplein pouvoir · ‘ _ pour traiter. Hamilcar avait assisté au naufrage de ses héroïques travaux de sept années. l\1àgnanime` jus- , V qu’au bout, ilne déserta ni'l’lionneur de ses soldats, ` , i Y