GOUVERNEMENT E'Il GOUVERNÉS 101 A célèbre.des.comices centuriates. Du reste, au,moment ou elle donnait les mêmes droits dans le vote à tous les ' citoyens actifs, elle était en mamey rapport avec cet; autre A mouvementgqui entraînait, nous l’avons Vl.1 ailleurs, la 4 suppression des communautés de citoyens sans suffrage, successivement appelées à la cité pleinel Le génie nive- . leur du parti du progrès abolissait les- différences et les —l _ antagonismes entre les citoyens : en revanche, à la ' _ même heure, le fossé se creusait plus large etlplus pro? fond entre eux et les non-citoyens., . · Au résumé, pour qui veut se rendrecompte des as» _ ncsuamns pirations et des conquêtes du parti réformiste,Ãil paraît w0I_[S|_22î'_mSm clair que ce parti s’est proposé une tâche assurément · patriotique, et que ses énergiques efforts n’ont pointété sans quelqu_e succès. ll a voulu parer a la_ décadence des institutions et des mœurs; empêcherlavant tout la dis- I parition de Pélément agricole du peuple, le relâchement . de l’antique etfrugale austérité; et aussi mettre un frein ' ' à l’inf1uence·politique excessive de.la nouvelle noblesse. rv . Mallieureusement, il n’a pasentrevu un but plus élevé · encore. Les mécontentements populaires,_les h_onnêtes 4 ' ' · colères des meilleurs, trouvèrent souvent dans leparti ' . A de l'opposition leur expressif et_pAuissan_t organe: mais nul n’y sut jamais soit remonter à_ la vraie so_urce d_u ‘ t _' mal, soit inventer_un plan d’amélioration complet et ' vraiment grand. La pensée politique est en quelque sorte · ` 4 gabsente. Au milieu de leurs tentatives, si honorables _ · qu’elles soient d’ailleurs, les réformateurs se tiennent ' ' ' ' "constamment sur la défensive, et leur attitude ne prédit · rien moins que la victoire. Le génie_de lîhomme eut-il ' · pu, à lui seul, sulfireà la guérison du mal? Certes, je · \ n’entends point le soutenir_: ce qu’il y a de certain, c’est ` , » que les l`éfO1‘l118.l€llll‘S du V10 siècle de Rome, àmon sens, . A sont de bons citoyens bien plutôt que de vrais hommes d'État; et dans la grande bataille ou Fantique iigtig '
