Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/108

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' U 1m` ' · Livnié 111, Cli`A'PlTl\li XI · _ ' ' mêmes, et suivant 'l·'antique usage,` aux vacan'ces·'su1·- venues dans leur sein, et nommaient leur chef, quand ils devaient en avoir un : en effet, la cooptatton (coop- — tutto) était la seule forme d’élection.qui répondît à l’es- ' prit du sacerdoce, à ces institutions destinées S1 perpétuer ` _ ;- de génération en génération la connaissance tradition- nelle des choses saintes. Sans prétendre, dailleurs, que le ` fait ait tiré à grande conséquence dans le domaine de la - politique, on ne peut pas ne pas voir dans ce qui se passe ' ' alors,un symptôme de laidésorganisation rapide des ins- — 212 in-. 1.-1;. titutions républicaines. Vers 542,-et même avant, l’élec- qtion continuant à se faire, en cas de vacance, ·dans le i collége, la désignation tout au moins des chefs des » ‘ cztrions et des pontifes à prend1·e dans laicorporation est ' enlevée à celle-ci, et transférée au peuple. Pour concilier 4_ I avec cet empiétement les scrupules pieux et timo1·és du Q · A formalisme romain, et pour ne rien compromettre à cet ` égard, ce n’est plus le « peuple, » c’est la moindre moi- tié des tribus, qui_»procède à l’éléction. I ` Lc iicuplc ` Chose bien autrement grave, le peuple tous les jours ' I prend unepart plus grande dans les délibérations rela- A de gume tives aux choses ou auxpersonnes, dans l`administration . 'd,mhm"î;U_m|L de la guer1·e ou des affaires extérieures. 'On le voit, coup _ sur coup, enlever au général en chef la nomination des ` , officiers qui composent son état-major (nous avons déjà - relaté,le fait, p. 55); porter au généralat les chefs de I ,l’opposition, durantles guerres contre Hannibal (III, _ ` ani pp: 1l59, 169); voter en 537 la loi insensée et incons- · ‘ titutionnelle qui divisait le commandement suprême entre un générnlissime impopulaire et .son subalterne, ` _ iavori de la foule, lequel continue dans le can1p son ' · 4 opposition de· la place publique (Ill, p. l67)l Rappe- 4 ` lons aussi les sottes criailleries des tribuns, osant dénon- ·` cer a_u peuple` ce qu’ils appellent les. fautes et les dé- _ ' loyautés militaires d’un capitaine tel que Marcellus