Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/109

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" I 'GOUVÉRNE’ME·NT ET GOUVÈRNÉS " l05` ~ (545); llobligeanta quitter l’armée, à venir dans la ville aw av. i.·c. `et devant le public fournir la justification de ses talents _ - et de la bonne conduite de la guerre; les scandaleux . _ efforts tentés dans l’assemblée des citoyens, pour faire - A refuser, par un vote exprès, au· vainqueur, de Pydna, le`_ ` _ triomphe qui lui est légitimement dû (p. S8)`; les at- tributions consulaires exceptionnelles coiiférées en 544 210. a un simple particulier (Publius Scipion), *de l'assenti- ` ment et sur la provocation du Sénat, il est vrai (III, ` A p., 210) ;` les dangereuses menaces sorties de la bouche ` de Scipion, quand il déclare qu’il se fera, donner par i lepeuple le commandement de _l`expédition d’Afrique ' · (549), si le Sénat lui résiste (Ill, p. 239).l Rappelons 20;;, A 'enün la tentativede ce fol ambitieux, qui voulut un ` jour (587), malgré le gouvernement lui;mêine, en- W- traîner le peuple à la déclaration de guerre cont1·e les ' llhodiens, la plus injuste sous tous les rapports; etila mise en pratique de-cette nouvelle maxime du d1·oit pu- . - blic attribuant au peuple seul la ratification des traités · A ~ avecl’étranger 34). h I _ · I _ . _Si c’était un danger déjà que l’immixtion dupeuple ll imcrvicni A dans le gouvernement et le commandement militaire, ICS v 'plus dangereuse encore fut son immixtion dans l’adminis- tration financière, non point seulement parce que toutes = ces attaques contre la prérogative la plus ancienne et la i plus considérable du Sénat, contre son droit exclusif à , · ` l’administ1·ation de la fortunepublique, ébranlaient sa ` puissancejusque dans la racine, mais à 1·aison aussi de I _ _ ce que transférer aux assemblées primaires l’une des at- · tributions les plus importantes de cette administ1·ation, · * ii savoir le partage du domaine, c’étaiI, à coup sù1· `creu· · · , ser une tombe a la République. Outre qu’il y a folie à ' ouvrir la bourse de l’État aux assemblées populaires, h ` · pcury puiser arbitrairement à coups de décrets, une telle _‘ licence est aussi le commencement de la fin : à la prati-