Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/133

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_ ÉCON0l\llE· HllItALE lê'l` FINANCIÈRE `lit? E ` plus grande echelle les oliv1ers,_les vignes, lélève du , bétail_’. _ · I Ces cultures spéciales, sous le climat heureux de l’l- ¤I¤¤ lfullüà . , . . .. S Èâllô , D HVHIBIIÈ POIDÈ Cl‘2llTldl‘8 la C·Ol'lCl1l‘l‘8I1CC éÈl‘3l')· Ct I; ïgâîîuh gère. Les vins, les huiles, lcslainjes d’Italie_ comman- daient le marché à · l’intérieur, et bientôt même se · vendirent au dehors. La vallée du Pô, qui ne savait que» (`aire de ses blés, défrayait la moitié de la Péninsule avec ` scsporcs et ses jambons. .Toutes ces conclusions sont , COl]lll‘mé6S p3l‘ CC QUE! IIOUS SHVOIJS (185 l‘ÉSl1lt3i.S ÉCO- · ~ noniiques de l’agriculture romaine. On admet géné- ‘ ralement que l'interêt normal du capital foncier allait à six du cent, et ce calcul est `en concordance avec _ la rente ordinairement double `du capital mobilier. ‘ _ , ` Q 'à . . Léleve du betail·ra ortait lus ue la culture, uelle P . _ , u elle fut.-La cultu1·e la lus rofitable était la vi ne . ¤ , d’abord : puis venait lejardinage, puis l’olivier: puis ` au dernier ran la 1·airie, et `aires elle le blé 2. Etant _ 8 . I

  • Delà vient que Caton, décrivant deux especes de biens ruraux,

les appelle tout simplement, l’un olivetum, l’autre vinea, (plant d’oIi· _ ' ciers, vigne), quoique ces deux domaines donnent, outre le vin et l’huile, ‘ d’autres récoltes encore, et méme des céréales. Toutefois, si·vraiment ‘ le produitmaximum dela récolte annuelle était de 800culei [/t20,226lit.]*· ainsi que Caton l’enseigne quand il conseille au maitre de la vigne de se pourvoir de vases en quantité suilisante (ll), il fallait' que les — l00jugères du domaine [hect. 25,l88l fussent entièrement plantés , en 'vignes, à 8 culei [4,202,26 lit.] par jugère [hect.O, 252], ce qui cons- tituerait un revenu presque inouï (Columa, 111, 3). Mais Varron (1, 22), · _ avec raison sans doute, entendait autrementle passage de Caton. ll I pense que le vieil agronome indiquait les précautions a prendre pour · le cas ou le propriétaire aurait à rentrer sa récolte nouvelle, avant d’a- ' voir vendu l’ancienne. ‘

  • C'est Columelle (3, 3, 9) qui nous donne à entendre que l’agricul- · `

teur romain tirait d'ordinaire 6 p. fla de sonI capital. Pour la vigne, ’ (Culcus, sac; la plus granite mesure de capacité :elte valait 20 'amph01·es.· _· Es! et, bis decies quam canjlcit ampharamoslra, culeus; hat: `milla est major mensura liquwis. Priscian. v. 86È - Plin. Ut, 4,52. —de re rust. M8.- llanipliore ou guadrantal, l’unilé des mesures de capacité romaines, jnugenit ' · 1 pied cube, contenait 3 modii, ou A8 seliers (scxtarii), el pesait, pleine de vin, ' environ 80 livres. - Comparee ta nos mesures modernes, l’amphore valait envi- — · ron lit. 26,26, ce qui donnait pour le culeus ; titl 525,27). I _' _ · lv. - « 9 -