Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/267

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v` . "LA LITTÈRr\TURE'ET L’A_RT , . 263n l , _` `pœdeutiqucs, sui·.l'art deguérir, sur l’art militaire, sur . I l—’écon0mie rurale·et la jurisprudence, toutes sciences. *- plus ou moins soumises à l’inf1uence de la`_Grèce_. Que- ’ ` . si la physique et les mathématiques ne sont point en- 4 .core étudiées, déjà les connaissances utiles qui s'y; , I Ã ‘ rattachentont ouvert la voie. Jeciterai entre autres la i, ‘ ` médecinef Un médecin grec, le Péloponnésien Àrcliagw Li madame. V lthos, étant venu le premier s’établir à'Bome en 535, ses 209 ¤v· 1··C·i opérations chirurgicales lui valurent un immense succès._ 4 f i Il lui fut assigné une demeure aux frais de l’État avec I ' droit de cité romaine :· bientôt`ses,confrères débar-— ; ' quèrent en.Ibule en Italie. Caton aussitôtbde déblatérer ` . ' _ contre les opérateurs'étrangers avec une ardeur digne · cl’une meilleure cause: ce qui ·ne l’empêche pas de p I · _ compose1· à son tour un petit livre de recettes médicales, tirées soit de sa propre expérience, s0it·de la littérature ` . I grecque spéciale. Il reveudiqu_e bien l1aut._ l'antique· ._ · usage qui faisait du père de famille `le médecin de ` 4 . la maison. Commeon le pense, niles artistes dansr · .l’art de guérir, ni le: public ne prirent garde ai ses; S gronderies hargneuseset eutêtées, et la profession nien - demeura pas moins l’une des plus lucratives de Rome. · Les Romains ne sont plus les barbares des premiers Les Ysièclesz désormais ils apportent une attention suivie '*'“"'è"‘““‘*‘l“· . î aux questions relatives a la mesure _des temps., La pre- ' _ 'mière horloge solaire est placée au_ Forum en _49I,f· ,263. I , introduisant avec elle I’usage de l’hcu·rc grecque (Giga, lzora) : seulement il convient de noter quele cadran ` _ ' · aété fait pour le méridien de`Catane,_située à 4 degrés. plus au sud que Home., Il n'en.devient pas moins le ré- V __ gulateur officiel durant toutuu siècle.`- A la fin de .` notre période,__se`ren contrent dans les hautes classes quel- , q. queshommes ayant le goût des sciences mathématiques. 1lIanizts.AciI_i2ts Glabrio, consul en'_563, essayp de IB- mh- ` médier aux·crreurs du' calendrier par une loi donnant . · , ,