·,· , BM LIVRE III, CHi\PlT}iE Xlvl " pouvoir au collége des pontifes d’a_jouter"ou de re· ` A trancher à volontés les mois intercalaires. Le remède , — 'ne corrigea rien : il fut même pire que le mal. Mais la cause du mal tenait moins à l'impér_itic des théologiens _ · romains qu’à_leur mauvaise foi. Deux ans après, un , personnage versé dans les sciences de la Grèce, Jllarcus ` 180 av. 1.-0,. Fulvias Nobilior (consul 011565), s’cH`orça de rendre . I vulgaire la connaissance de ce calendrier _tel quel. Gaias ies. Salpicias Gallas (consul en 588), qui avait su prédire _ , ies, l’éclipsede lune de 586, et calculer la distance dela terre _ -_ là cette planète, auteur d'écrits astronomiques, a` ce · ` qu’il semble, passa aux yeux de ses contemporains pour I un prodige d’étude et de pénétration scientifiques. V J Economie mmc · On mettait de _meme àprolit les expériences des aïeux . mmâjmm. _et celles du jour, tant dans Vagriculture que dans le .· _ métier des armes. Pour la première, nous avons un do- ' , . cument important et précis dans celui des deux traités ' de Caton (dare rztslica) que les siècles nous ont légués. ·_ · Mais l’empirisme local ne suf`fisait·déjà plus, et dans ces . L matières comme dans les autres branches plus elevees V de la littérature, les travaux des Grecs viennent se fondre . . avec·les traditions _des_Latins : la scieries phénicienne · j apporte aussi son contingent; par ou nous voyons que ` · les oeuvres étrangères n'étaient en aucune·i`acon négligées `àB0me." `_ i` · Juiispmucmf , Dansila jurisprudence, il ,n’en est point ainsi, ou du _ moins les emprunts sont minimes. Les juristes du temps _ ‘ se bornent a donner des avis [responsa] aux consultants, ` 4 r et des leçons à leurs jeunes auditeurs: mais de leur " _ enseignement oral sort bientôt tout un corps de règles . traditionnelles, qui vont aussi se déposer dans quelques , ` œuvresécrites. Laissant de 'coté un rapide précis de _ Caton, nommons ici le livre plus important de.*S¢·œtus _ ` Ã Ãlliasv Rœtus, surnommé _le subtil (Catus). ll fut le pre- 4 _ , mier praticien du temps : en· récompense de ses utiles)
Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/268
Apparence