Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/270

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` A 266 LIVRE III, CIIAEITRE XIV nuels domestiques, débarrassés sans nul doute des subtig q litéstetdesobscurités des écrivains grecs, mais privés en même temps de l'acuïté de sens, ct dela profondeur qui ` I . 4 les distinguent. Par leurs qualités et leurs défauts, ees livres ont exactement et en tout temps donné la mesure` l des rapports mutuels _entre la civilisation romaine et la _ science hellénique. . _ · i cmncm mimi La poésie et la littérature sont venues à Rome au d° jour ou Rome conquérait la souveraineté du monde, sa placc au jour ou, selon l'exp1·ession d'un poëte du temps de l|ISi.0I‘l(|lIC. Clicérou : - I · l « Hannibalayant étejvaincu, la muse; vêtue en gueri » rière, a marché d’un paslrapide, au devant du frudcf · ` ¤ peuple des Quirites. » I I I; J ` Le mouvement intellectuel _s'était aussi propage dans i * .' les pays Sabelliques et·Etrusques. On rencontre çà ct Iii ‘ ' _ quelques mentions de_ tragédies en langue toscane. Les · · poteries ai inscriptions osques. trahissent chez l’artiste fr qui elles sont dues la connaissance familière de la co- - .` l médie grecque. Nous sommes fondés à nous demander _ e ‘ . si à l'é»poque ou Nazvius et Caton-écrivaient à Rome, il n’y

1 point eu aussi su1· les bords de l’Arno et du Vulturne

· · une littérature locale parallèle à la littérature romaine, ct comme elle imitant la Grèce. Mais nous ne savons. I 1·ien au delà de ces indices :; et l’histoi1·e qni les note est i 4 ` bien impuissante combler ses propres lacunes! — La . _ _littérature romaine, la seule que nous puissionsjuger,. i I quelle quesoitd’ailIeurs sa valeurabsolue au pointde vue · . de l'esthétique pure, n’en deniàre pas _n1oins précieuse, ` · historiquement parlant! Elle esf le miroir unique de la I · _ vieintime en Italie, durant ce V10 siècle, tout rempli du_ Q bruit des armes, et des pronostics d’un immense avenir; A . _ . de ce siècleiqui ferme l’ère de la civilisation locale et · __ fait entrer l'ltalie`dans le grand et universel courant de · _4 _ —l& civilisation ldu monde antique. Elle obéit aux deux 4