Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/341

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- · ï `Lizs É‘AYS·`SUJ>È;l`S ï . V 'aaîv , payent une rente annuelle une fois fixée (stipendimni, quelles lèvent à leur tour sur tous _les redevables au moyen d’un4 impôt particulier sur lesfortunes. Mais ceux qui gagnèrent le plus à la ruine dela premiere place de commerce du monde, ce_furent sans contredit les marchands romains. peine C3I;Èlt3gO··I'édLIlÈO en_· cendres, on les vitaffluer à Utique, et de là envahir tout Y le trafic de la nouvelle province et des pays nuniides. _ ` et gétules, fermés·jusqu’à ce jour à leurs entreprises. V , ,_ A A l’heure ou tombait `Carthage, la·Macédoine dispa- La 1\fà¤èd¤>n~¤· raissait·aussi du milieu des nations`. Les quatre petites Le confédérations que_ le Sénat,. dans sa sagesse, avait édi- · ` _. ~ fiées surle sol de_l’ancien royaume démemhré 11'avaient ` r pu ni garder la paix entre elles, ni l’avoir à l’intérieur. 4 ' . Onjugera de la situation par un fait, le seul dontle . _ souvenir se soit par hasard conservé : un jour, à Phàcqs, - _ tout le conseil de gouvernement de l’une de ces fédé- · · rations avait été massacré à l'instigation d’un certain · I 4 Dztmasippe. Ni les commissions dfenquéte envoyées V · de Rome (59Q), ni les arbitres, etrangers, _S0ipion_ ,6, ,,., J,C_ _ Emilien (603) et plusieurs autres, appelés surles lieux nail ·-par les Macedoniens, suivant l’usage des _Grecs, ne pu- e · rent rétablir les chosessur un pied tolérable. Mais voici _' ` que surgit tout à coup en,'l`hrace_un jeune homme se ` ` h disant nommé Philippe`, se _donnant pour le fils de . · ` Persée, à qui`d’ailleu1·s il ressemble d’une façon f'rap— ` pante, et dejla Syrienne Lamltce. Il avait, du1·ant son ` ` enfance et son adolescence,. vécu à Admmytte, ou il _ gardait, disait·il, en lieusûr, lestitres et preuves de sa . royale origine. Après une première tentative, non cou- ronnée de succès, dans sa patrie,'il s’était tourné vers le frère de sul prétendue mère, Dzimétrius Sûter, de Syrie. · ` Il ne manquait point d’hommes ayant foi dans lîAdita- I myttien,_'et;qui assiégeaient.le_r_oi',, lui demandant ou de · _ ' le réinstaller dans le royaume de ses pères, ou même de ·· Y ° · · 1v. · _ 2; · ~