· vni TOM_E_ Il — LIVRE Il des pouvoirs : les seconds ont des pouvoirs plus indé- · l finis : le consul s’arrête devant le véto du tribun, il · _ V est sonjusticiable; le tribun n’obéitjamais au consnl. · ' Ainsi la puissance tribunicienne est l’image de la puis- ' _ sance consulaire_: elle est, de plus,` sa_contre-partie. · L’une est essentiellement positive, l'autre est essentiel- ` lement négative. C`est pourncela que les consuls sont · appelés « magistrats du peuple romain v ; les tribuns n’ont pas ce titre : ceux-là sont les élus du peuple, ceux-ci ne sont que les élus d’une association plébéien- ‘ ne. En signe de leur dignité, les consuls se montrent en ` public avec l'appareil et le cortége qui conviennent aux _ chefs de la cité._Le'tribun siege sur un simple banc, et · IIOH sur la chaise curule—: pour lui point de licteurs, point de toge laticlave‘, pointdinsignes de magistra- ` ture, enfin : et dans le conseil de la cité, loin _qu’il ait , sa place privilégiée, il n’est pas en droit d'allei· s'asseoir parmi les sénateurs. lnstitution singulière... _ ·YIlI.' l CHAPITRE ll, p. 48. l p · l Lig, 22a 30 : szlpprinlées el remplacées par le §qui suit ; La ms rmwrmi. ·.Ce_crime fut aussitot suivi du vote de la loi Publilia ' 471 in-. rie. (283), l'une des plus importantes et des plus fécondes . dont fasse mention l’liistoi1·e de Rome. Des deux inno- _ vations si graves qu'elle consacre; l'assen1blée des tribus _ » plébéiennes, et le simple plébiscite égalé à la loi votée , dans les formes par l'assemblée du peuple tout entier, la première, bien certainement, et la seconde_très—vrai· I semblablement, proviennent l’une et l·’autre des motions ' 5;,, · faites en 283, par le tribun du peuple Volere Prtbltlius, Jusque-là le peuple avait voté aux- curies; là, dans _ ales comices séparés, le vote avait euilieu par tête, sans , distinction de fortune ou de domicile possessionné dans · _ _ Rome : là encore, comme tous les membres des gerlles
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