Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 4.djvu/55

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. V ` GOUVERNEMENT ET GOUVERNÉS · · 5l ment voter dans les centuries équestres, et que les places restantes yetaient de préférence données aux` jeunes no- bles. Le service militaire en soulfrit : non point tant parce que la cavalerie légionnaire n’eut plus son effectif ' , · . 1 H · · ` · complet d hommes valides, qu a raison de l’atte1nte I 1 ! • I · · ` grande apportee 21 l égallte Clltfè les soldats. L3 Jeunesse ` noble·'arriva insensiblement àsesoustraire au recrute- ' ment de l infanterie, et la cavalerie devint toute aristo- cratique. Les faits sont l’éloquen,t· commentaire de cet etat de choses. Pendant la guerre de Sicile on avait bien Vorganisation de la clievalerie sous les empereurs. On sait qu’elle se divisait alors en turmes, ou Sections de trente St trente·tr0is hommes · (Marquardt, 3,.2, 258), Mais impossible d’avoir la preuve, par les quelques indices qui nous restent, que la cavalerie ne se fractionnait pas seulement en turmes, mais aussi et en même temps, suivant les » tribus (Becker, 2, 1, 261, note 538; et Zonaras, 10, 35, p. 421, éd. de. . Bonn : î').¤t;;(e; zi; eo)-ij; ;sevir equitum Rom.), De mème, rien n'est , moins établi que le rapport des turmesavec les cenluries, sans pour- — tant qu’on puisse se refuser a admettre qu’il fallait trois turmes pour faire unecenturie. ll y aurait donc eu cinquante-quatre turmes en , toul,` lequel nombre est au-dessous plutôt qu’an-dessus de la réalité: ca_r dans ces sections tous les cavaliers romains venaient prendre place. Après tout, qu’on_veuille bieinleremarquer, il ne`s’agitla que de l`effectif_ normal des cadres 1 en fait, _cet effectif s’augmenta beaucoup par des adjonctions de surnuméraires. Je me resume, et je dis que la tradition n`a jamais fourni l`indication precise,du nombre total des turmes. Si ·les inscriptionsne désignent que les premiers numéros jusqu’au cin- quième ou sixième, cela tient uniquement a la place que les. pre- . mieres turmes tenaient dans l'estime commune. — Par un motif sem- · ' hlahle les inscriptions qui nomment le tribmtus a p0pul0,_ et le Inriclmaizts, ainsi que le Judert:'qttadringeotariits, " ne `font jamais men- · tion du tribitnus rufultts et rtn.gttsticliwiu.q, non plus que dirjztdex ducen.nri'us. ** -— Encore moins est—il possible de s’arrêter rationnel: - lementa nn chiffre total de six turmes : si d’habitude on l’a admis '(Becker, 2, 1, 251, 288), cfest en se référant, bien a tort, au nom A que portaient les chefs de ces sections (seviri eguitum Ronumorum). _ , Pendant longtemps, cela est certain, la cavalerie civique des Romains · a forme six aenturies, sous les ordres de six oeqtturionsou tribuntee- _ Ieru.m·,(p, 102, 114); mais, voulût-on soutenir que les centuries ayant été portees`de six a dix·huit, le nombre des chefs de la cavalerie serait _ ' [Letrilmn dit peuple .· le séitatorien vêtu du. laticlave-: le juge choisi, parmi les citoyens riches â A00,000 sesterces.] . . · " [Le Lrilmn nomme directement par le général en dehors des cemices, comme l’u été Rulilius Rufus ('l`i\.—Liv. 7, 5 in _/ine). e Le juge ducénaire, lioisi parmi les citoyens n’ayant que 200,000 sesterces.] *