l 'GOUVERNEMENP ET GOUVERNÉS A 91 I se donnentla main', on les jugera mieux en les etudiant ‘ les unssaprès les autres. ~ · _ ` ` ‘· Mareus Porcius Caton esta vrai dire l’incarnation du l PM parti réformiste. 'Le *dernier venu des politiques (5%- la ,.è(l§mm_ g I GQB) de l’ancienne école qui voulait tonfiner Rome C¤¢¤¤·· dans les limites de `l’Italie, let repoussait Vampire ‘m·*’·° °"· l··“· `universel, Caton, par cela même, est apparu 'à la pos· terité comme le type du vrai Romain de la vieille roche. ` Jugement peu exact; car il faut bien plutot voir en ·lui ' ,le représentant de l’opposition des classes 'moyennes , contre la nouvelle noblesse lzcllënisante et cosmopolite. . Ne près»d’·une charrue, élevé 'etpoussé dans la carrière` _ _ politique par son voisin ile =cainpagne,· Lucius Valerius F [accus, gun des rares nobles cl'alors restés hostiles aux - ' tendances du siècle, lerude paysan dela Sabine avait ' ' semblé au loyal patricien ·l’b0mme ·le micux·fait;pour entrer en ·lutte' contre le courant; ·et ses prévisions , s’étaient réalisées. Grâce aux soins de son #p1·otecteur, ' Caton, selonlïantiqueusage, mettant et la parole·ct·l'·ac- ' . I · tion au service de ~l’État, utile 'à ses concitoyens et utile p ' à la chose publique, s’éleva jusq·u’aux 'honneurs du consulat et du triomphe, ·et enlin ·jusquîà ·la,ceusure. " Entré à_ seize ans dans la légion, ·il avait fait toutes les ' guerres·d’Hann~i“bal depu·is la journée.`du·lac·de T·rasi· mènequsqulà celle ·de.Zama, sousllcs ordres de Fabius l ` _ et de Mlarcellus, de Néron et·de Scipion ·clevant Taà rente,·à'¢Sena, en Afrique, en Sardaigne, »en·Espagne; I — ' enl Macédoine : soldat, olïicier, général, partout i«l»avait ' . vaillamment fait son devoir, Telil étaitlsur le«cl1amp«de _ _ bataille, tel on le` retrouvait Ãsur la ¤place`publique; Sa _ _ paroleêsans =peur·et‘prête ·à llïa»ttaque,`la veitterusticité de . · son'·sarcasme, sa connaissance dundroit romain etades A institutions romaines, son activiitéwextraordinaire, eson , corps de âfer, toutes ses lqualités €l’avaien·t lf`ait2illustre I dïabordzdans ïlestpetites ·vil‘les··de·=son ·voi.si11ageï:·1nais
