Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/119

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·__l,)0CCIDENT CONQUIS . H5 ville de Tergcstc (Trieste) par lcs barbares des Alpes, en V 702, a l’heure même ou l’insurrection de la Transalpine Wav- J·—C· a obligé César à dégarnir de troupes toute la haute Italie 1. · ' Quant aux peuplades indociles échelonnées le long des LïI"Y"°· côtes Illyriennes, elles donnaient sans cesse à faire "a leurs maitres romains. Les Dalmates, la tribu la plus · considérable déjà dans ces régions, venaient d’accroitre « leur confédération par l’annexion de leurs voisins, à ce point qu’ils comptaient quatre-vingts cites au lieu de . vingt seulement qu’ils possédaient naguère. Ils avaieut enlevé aux Liburnicns, et se refusèrentà leur restituer, la cité de Promona (non loin dela Ker/cà) : de la une brouille · avec les Romains : César envoya contre eux la milice locale: ils la battirent, et l’explosion de la guerre civile empêcha de les châtier. Ce qui explique en partie pourquoi durant la grande querelle entre César et Pompée, ce dernier trouva en Dalmatie un point d’appui : les habitants s’y tinrent en intelligence constante avec les Pompéiens, t et opposèrent aux lieutenants de son adversaire une énergique résistance. a · — La Macédoine, avec l’Epire et la péninsule hellénique, La M==¤éd¤i¤¤· plus qu’aucune autre province de l’empire, offrait aux , · yeux désolation et ruine. A Dyrrachion , à Thes- salonique,- à Byzance, on· rencontrait encore quelque mouvement commercial: Athènes avait encore son. nom et ses écoles de philosophie, qui attiraient le courant des voyageurs: mais partout ailleurs, en Grèce, dans ces villes jadis populeuses, dans ces-ports ou s’agitaient, les foules, régnait aujourd’hui le silence du tombeau. Et tandis que " - les Grecs ne bougeaient plus, les montagnards du massif inaccessible de la Macédoine`continuaient leur vieille tradition de guerres intestines et de raszias chez leurs . . voisins.- Vers 697-698, les Agrœens et les Dolopes enle— av-sc. ‘ [Bell. Gall. 8, 24.]