Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/169

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A mtoauca on romraa ET casaa ws donna, paraît-il, le signal. Les Triumvirs s’entendirent . pour constituer une dictature temporaire : la dictature leur permettait toutes les mesures de coercition contre les élections et les tribunaux. Comme Pompée avait alors la haute main sur les affaires de Bome et d’Italie, c’était _ pour son propre compte une des lieutenances vacantes, et avant de partir, il donne [en strophes saphiques] à deux de ses cliens ses dernières instructions. ‘ Furi et Attrcll, comites Oatulll, Sive in extremes penelrabit ludos, · Lilas ut longe resonanlc Eoa _ . Ttmdilur unda .· ' · Sive in Ilircanos Arabasque molles, · Seu Sacas sagittiferosque Parthos, Sive qua septemgeminus colorat ~ ‘.»Equ0ra Nllus; q Sivc trans alias gradietur Alpes, · Oœsaris viscns momtmenla magni, Gallicum Rhemtm, horrlbilesque ullt- _ masque Britannos .· ' Omnia hœc, quœcumquc feret voluntas Oœlitum, tcnlare simul parati, , » Pauca nuntiatc meœ puellœ ‘ Non bona dicla : Oum suis vivat valealque mœchis, Quos simul complexa tenet treccottos, _ , Nullum amans were, sed ideottldem omnium Ilia rumprms. _ ‘ . Nec mmm respectet, ut ante, amorem Qui illius culpa cccidlt, velut prali _ Ulliml [los, prœlereunle poslqumn Tactus aratro est. · . [tx Furius et Aurelius, compagnons de Catulle. soit qu'il pénètre n <lusqu’au fond de l'Inde, aux rivages battus par l'onde orientale, au » oin retentissante; — soit qu’il aille en Hyrcanie, et dans la molle n Arabie, ou chez les Saccs, et les Parthes armés de flèches, ou sur _ . n les bords du Nil aux sept bras qui teignent les mers; — soit que n franchissant les` cimes des Alpes, il aille voir les monuments de n gloire du grand César. le Rhin Gaulois et les Bretons hideux, au • bout du monde! — Prêts que vous étes à oser avec moi, quoi » qu’en ordonne la volonté des Dieux, portez à ma maîtresse ce peu · n e mots, ma malédiction! —- Qu'elle vive et soit prospère avec · » ses amants! Ils sont trois cents qu’elle tient tous embrassés, n'en _ » aimant aucun,les épuisant tous à la fois! — Et qu’elle ne compte • plus comme avant sur mon amour : il est mort par sa faute, mort iv comme au bord du pré la fleur qu’a touchée lc soc au passage. b - —- Faut-il ajouter que Catulle, selon la vraie tradition aristocratique, n’aurait nullement dédaigné de s‘enrichirà la suite de quelque prêteur, . s’il l’avait pu.(Voir les pièces 10 et 28. — V. aussi les pièces 54, 57, 93, celles-ci prenant encore César à partie).] _