Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/287

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· ILERDA ‘ · 283 _ frere puîné de Marc Antoine,‘,'occupait en force l’Illyrie. Mais les jours se passèrent et Pompée rfattaquait point. · Le premier choc n’eut lieu qu’au coeurde 1’été, en Illyrie. Le lieutenant de César, Gaius Antonius, se tenait avec ses ossrmctrorr . .... 1 deux légions dans l’1le de Curzcta (Vcglza, dans le golfe c§iî,e“,ѧ;É,, de Quarnero); et Publius Dolabella,avec sa flotte, croisait d’I"Y"°· dans l’étroit bras de mer qui sépare Guricta de la terre ' - ferme. A ce moment, les eseadres pompéiennes dans ces _ · mers, celle de Grece, commandée par Marcus Octaviusl, loutre, celle d’Illyrie, commandée par Lucius Scribonius Libo?, fondirent sur Dolabella, anéantirent tous ses vais- dérision Crelicus (Vl. pp. 214, 249). Il avait été questeur de Minu- cius Thermus, propréteur en Asie (703). — Capturé à Curicta, 51 cv. J.-C. comme on le va voir, il resta prisonnier au camp de Pompée : la bataille de Pharsale le délivra. — A l'époque de la mort de César, il est pontife, puis préteur urbain (710), alors que son frère aîné, 44. Marcus, est consul, et que son plus jeune frère, Lucius, a le tribu- nat. —- ll reçoit la province de Macédoine. Mais déjà Brutus l’y a précédé avec des forces supérieures: il est battu par Cicéron le Jeune, et se réfugie dans Apollonie, où il est pris. A quelque temps · de là, Brutus le fait tuer (712), à l’instigation d`Hortensius le fils, 42. · et pour venger l’assassinat de Cieéron le consulaire. — V. p. 251, ‘ n. 2). ` ‘ [M. Octavius, de la gens plébéienne des Octaviens, édile en 704 _ so. avec M..Cœlius (p. 221. Cic. ad fam. 3 :4 - ad Alt. 5, 21. 6,1. Quand éclate la guerrecivile, fidèle aux traditions aristocratiques _ de sa 'famille, il se range du côté de Pompée. — Après Pharsale, il revient en lllyrie avec sa flotte, défait Gabinius : puis, battu lui-même _ par Valinius et Cornificius, il va en Afrique (B. Alex. 4246). Après - Thapsus, il a encore sous ses ordres deux légions, et prétend au com-- ' mandement. - Enfin on le revoità Actium, où, lieutenant d'Antoine, · I il commande au centre'(Plut. Goto min. 65, et Ant..65).] ’ [Lucius Scribonius Libo, d'une famille plébéienne, fut tribun du ' peuple en 698 : dès cette époque, il appuie Pompée qui veut l'ex- 56, I pédition d’Egyptc (VI, p. 312, et supra p. 138, n. 1). — Au début ‘ de la guerre civile, il a le commandement de l’Étrurie. ll rejoint Pompée en Campanie, etle suit à Brindes. Là, César, par l'intermé— diaire de Caninius Rebilus, ami de Libo, transmet à celui-ci de nou- velles paroles d’accommodement auxquelles Pompée coupe court. Les tt consulssont partis: on ne peut entrer en pourparlers sans eux! (B.c. l, 26. - Cic. ad Atl. 7, 12.8,11). n Libo sert ensuite sur la flotte comme lieutenant de Bibulus, l’amiral de Pompée : puis, à la mort de Bibulus, il lui succède. Chargéde bloquer Antoine dans Brindes, ` il le_laisse échapper, avec le second corps, qui va rejoindre César · en Epire (B. c. 3, 15-24).- Jusqu’à la mort du dictateur, on n’en— tend plus parler de lui. Mais, en 710, nous le retrouvons en Espagne 44- . avec Seztus Pompée, son gendre (ad Ati. 16, A)'. Un peu plus tard, Octave, par le conseil habile de lllécène, épouse Scribonia, sa sœur,