Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/288

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. 284 . LIVRE V, CHAPITRE X I = seaux,, et enfermèrent Antonius dans son ile. ll fallait le V sauver a tout prix. Basilusî et Salluste accoururent d’Italie avec un gros de troupes, et Hortensius lit voile dans la même direction avec la flottetyrrhénienne': mais ‘ les amiraux ennemis étaient trop forts pour eux; les lé- gions d’Antoine furent abandonnées à leur sort. Les vivres _ manquaient : les soldats mécontents s’ameutent, et à '_ l’exception de quelques pelotons qui réussissent à gagner , la terre ferme en radeau, le corps entier, gros de quinze 1 · cohortes encore, met bas les armes. Transféré en Macé- doine sur les navires de Libo, il y est incorporé à l'armée de Pompée. Quant à Octavius, il reste dans ces parages pour y achever la soumission de l’lllyrie, actuellement

. A dégarnie de troupes. Les Dalmates, toujours en lutte avec

·· César, depuis les temps de son proconsulat des Gaules (p. 445); les insulaires de la forte cité d’lssa (Lissa), et maints autres peuples se tournent du côté de Pompée: César n’y comptait plus de partisans que dans "Salone ( (Spalato) et Lissos (Alcssio). Les gens de Salone soutinrent « bravement_un siégé; et réduits à toute extrémité, ils tirent une sortie heureuse, si bien qu’0ctavius rebuté leva le camp et s’en alla hiverner à Dyrrachium 2. ` déjà deux fois veuve. Ce mariage amène la réconciliation des 39.34 ¤v.J. C. Triumvirs, à laquelle Libo contribue (715). Enfin, en 720, Libo est ` , consul avec M. Antoine: et son nom, depuis lors, tombe dans l'oubli de l'histoire.] ‘ [Lucius Minucius Basilus prit le nom de son oncle maternel, qui l’avait adopté : son nom d’origine était Marcus Satrius. Il servit en 54. 52. Gaule, en 700 et 702 (B. G. 6. 29-30. 7, 92), ou il demeura, sans — doute. jusqu_’à la guerre civile. Césarlui donna alors un comman- ' dement naval (Flor. 4, 2; Lucan. 416). Comme Brutus et tant d’autres lieutenants, il leva le poignard sur le dictateur; ce dont - Cicéron le loue (ad fqm. 6, 15). ll fut bientôt tué lui-même par un esclave.] ‘ ` ’ App. B. c. 2, 47. — Flor. 4, 2. — Oros. 6, 15. — Dio Cass. 41, 40, et Lucan. 4, 402-581). Tout cet épisode manque dans les Commentaires. Selon les critiques allemands. il était raconté à la , lin du livre 2, B. civ., qui tourne court, et est de moitié moins long que les` deux autres. Le chap. 9 du livre 3 est également in- complet ; mais au chap. 10, dans les paroles qu’il charge Vibullius Rufus, son prisonnier pour la seconde fois, de porter à Pompée, . César fait mention de l'alTaire de l’île Curicta (militumque dedilione