V sg':. — RHARSALE 325 _ ·' ç La journée de Pharsale coûta tout d’abord au parti la _L¤ Mwcédoîne . Macédoine et ·la Grèce. Il est vrai que Caton abandonnant_ °t la G'è°°° · Dyrrachium a la nouvelle de la catastrophe, sfetait retran— · ~ ` ché dans Corcyre; et que durant quelque temps encore, ' ' Rutilius Lupusî occupa le Péloponnese pour les constitu— . tionnels. D’abord les Pompéiens parurent vouloir s’y défendre a Patms: mais Calenus s’avançait, et ils fuirent., _ On n’essaya pas davantage de tenir dans Corcyre. Sur les côtesd’Italie et de Sicile, les flottes pompéiennes, rxmiic. détachées après les affaires de Dyrrachium (p. 3·| 3), avaient ` . manœuvre, non sans de nouveaux et considérables succès, _ contre les ports de Brindes, de Messine et de Vibo [sur le _ golfe de Sainte—E_ufémie]: a Messine, toute une escadre _ . . . en armement pour 1e_compte de César avait étéplivrée aux flammes. Mais bientôt les navires les meilleurs,. ` _ venus en grande partie d’Asie—Mineure et de Syrie, sont _ A rappelés par les villes maritimes au lendemain de U Pharsale, et l’expéditions’arréte court. En Asie-Mineure Liam. et en Syrie, il n’y avait plus de soldats ni de l’une ni de l’autre faction, sauf sur le Bosphore, ou, nous l'avons vu, · Pharnace était sous les armes, et, sous prétexte de travailler pour César, avait occupé divers territoires appartenant a i l’ennemi. — En Egypte,~il restait encore unedivision 1.·égyp».' assez forte, formée des troupes jadis laissées par Gabinius . (VI, p. 342), soldats italiques, irréguliers, coureurs et I an_ciens brigands syriens et ciliciens. Mais il allait de soi, etle fait se confirma bientôt par le rappel ofliciel des . vaisseaux royaux, que la cour d’Alexandrie ne se souciait · ' _ en aucune façon de rester dans le parti des vaincus, ou-
de mettre ses soldats a leur service. 'Q
i ‘ [Publius Rutilius Rufus, lribun du peuple en 698, avait aussitôt 66 nv. J.·C. proposé le rappel des lois agraires de César. Préteur en 705, il sta- · 49. ' tionnaità Terracine avec 3 cohortes qui, on l’a vu, passèrentà César à l‘appr0che de ses cavaliers ·(p. 248. — B. civ. 1. 24). ll retourne · à Rome, puis bientôt passe en Grèce où Pompée le charge de la ' défense de l’Achaie contre les lieutenants cèsariens,Cassius Longinus, ‘ Calvinus Sabinus et Fufius Calenus (Bell. cip. 3. 55. V. pp. 310, · 316).] ·. · . ,
