Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/337

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. 1 APPENDICE ' 333 ‘ les Gaules queimenaçante pour l’ltalie (V, p. 135 et` s.). Les premiers actes de ce_long et sanglant èpisode se passent ' dans ms Gaules ou ils ont laissé de vivants souvenirs. — A . dater de là, la Narbonnaise fournit à Rome des soldats (V, · ` p. 214), et pendant les guerres de Sertorius, il règne encore quelque agitation dans la Province (VI, pp; 151, 157): on peut ` dire cependant que Rome y a pris pied solidement, et°qu’elle ‘ y est présente et souveraine. * ’ ` _ Mais la "Gaule propre etait au-delà : populeuse· et mena- ` cante encore, et derrière elle, arrivaient les Germains, enva- hisseurs et conquérants prédestinés de ·l’0ccident. César voit · ·qu’il' faut prendre- les devants et planter sur le Rhin la digue qui assurera la paix du monde (VII, p.-6). La guerre des Gaules s'ouvre "enfin, et_ M. Mommsen dessine le grand tableau qui—» prècède le recit des batailles du' Proconsul (p. 7.et s.). . - _ · ` A . De la patrie originaire des Gaulois, de leur caractère ethno- graphique, de leur langue, —de leurs migrations d’0rient en . Occident, de ces grands chocs en retour, par lesquels ils se manifestent durant la première et belliqueuse période, se — V rèpandant sur l’ltalie, le long de la chaîne des Alpes, au sud ` et au nord, en Grèce, en Asie-Mineure, notre auteur n’a dit ` `que ce qu’il avait à dire pour les besoins de son recit. . Ajoutons quelques mots. Aussi bien sîagit-il ici- de ceux dont le sang, melè'_et’.renouvelè tant de—fois, coule _encore`_ . dans nosveines. I ' - · 4 / , - ·:à Nul doute aujourd’hui que les Gaulois ne soient un rameau , dètachè de la grande souche indo-européenne ou indo-germw _i I · 'nique. Enfants de.1a «2È'mère commune » des nations du type à · 'Japétique ou Caucasique à peau blanche, ils ont quitté les pla- , ' teaux de l'Asie centrale à une époque inconnue, _vraisembla- I blement avant que les Aryas ne 1'ussentdescendus dans l’Inde; ' _ vraisemblablement aussi avantl_e dèpartdes races Pélasgiques ` gréco-latines, et bien certainement avant la grande migration _ ` des Germains et des peuples à la suite. Ils se nomment _ ‘ Gaidhel ou Gaéls (d'ou par corruption les Kakou de's Grecs, les ` · Celtœ et les Gqlli des Romains). Arrivés dans la région occi- , dentale de l‘Europe moyenne, ils po`ussent devant eux les · populations plus anciennes (les Autochtones des anciens, Ligures du sud-est, Iberesgde l’Aquitaine et _de la péninsule hispanique, avec lesquels ils se fondent au-delà de la chaîne pyrènèenne, Celtibères), laissant subsister à l’ètat quasi pri-, p l mitif les Euslsds (Euskares ou Basques), de nos jou1·s enco1·e « L I A