Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/351

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APPENDICE _ 347 . . qnam late patente (b. g. 8, 9, 10 et 14). Or telle ne paraît point ' ètre la conüguration de la vallée de la Brèche, entre Cler- mont et Breuil-le·Sec. —- Enfin c'est à 10 milles de là que les Bellovaques se retirèrent, se couvrant derrière les foréts et un fleuve fort difücile (inqzedttisstmo /lu1t1tne.`b. g. 8, 16 et 18). Or, Clermont est bien loin_ de l'Oise, qui coule à l’est, et dans l’hvpothèse de M. Peigné, les Barbares l’auraient eue bien loin devant eux. Mais, selon Hirtius, en abandonnant leur camp originaire, ils étaient allés se retrancher derrière la ` rivière sans nom indiquee· au livre Vlll des Commentaires. Il est vrai qu‘ils la franchirent de nouveau pour tendre à Cesar · l‘embuscade qui degénera en bataille génerale. Encore une fois, toutes les concordances font ici defaut. n Que si, au contraire, on étudie le système proposé par · · 'l'auteur de la Vie de César, on constate aussitôt avec lui que les deux camps se plaçaient au nord de la foret de Compiegne, sur les conüns des Suessions et des Bellovaques. Puis on , · rencontre entre le mont Saint-Pierre (camp de Cesar) et le mont Saint-Marc, le marais du ruisseau sorti de l‘Étang _de la Routllte, coulant dans un vallon•étroit et profond : plus au nord, et au-delà de la forêt, on arrive à `la riviere de l‘Aisne, qui va tomber dans l'Oise au-dessus de Compiègne. Ceci posé, l’on comprend très-bien que les Bellovaques,' en ' quittant leur premier campement, aient_pu mettre l’un ou l’autre de ces deux grands cours d‘eau entre eux et César, . · puis qu‘ils aient pu revenir en avant,_ et attendre leur ad- . 1 versaire dans l’embuscade où il les a vaincus. ' , Une objection est faite: le mont Saint-Marc‘n‘aurait pas ` contenu toute la foule de l’armee Barbare : et sur le mont Saint-Pierre les légions de Cesar n’auraient pas trouvé place. ` D‘abord sur le mont‘8aint«Marc les Bellovaques n’avaient que. · leur armee de combat .· les bagages et le train se cachaient plus loin' dans les bois (b. g. 8, 6: locam castris ecccetsum in sitvd ctroumdata palnde delegtsse; impedimenta omnia tn nlteriores silvas contnlisse); et quant au mont Saint·Pierre, l’auteur do ` la Vie de César (p. 328, n. 1) repond fort bien que César n’avait amené d‘abord que quatre legions sur'ce point. 4 Au- surplus, adhnc subjndtce tis est, et je doute qu’il soit ja- ` mais tranche. ‘ ·