· 392 APPENDICE A 'uassing) avaient lieu dans l'annee antérieure à l‘élection, et conséquemment dans l'avant-dernière année avant Pentrèe en charge. Cœlius n‘écrit-il pas, dès août 703, que sur cette affaire si vivement debattue dans le Sénat du rappel de César, on n’en tïnira jamais, et que très-probablement on tournera « deux ans durant » dans le même cercle de mo- tions et d'intercessions sans issue "? Certes le mot de Cœlius n’a de sens, qu’autant que l‘état de droit demeurera ce` qu’il est au moment ou il parle et qu’autant que César restera pro- 49 av. J.·c. consul jusqu’a la tin de 705 pour entrer en charge consu- 48. laire le 1** janvier 706. Si César eût été obligé d'aller à Rome de sa personne avant son élection, abandonnant ainsi, et · ' pour tout -le temps intermediaire son commandement proconsulaire, incompatible avec le séjour dans la~ville, il aurait, ainsi qu’il le dit ,' perdu Pimperium pendant ` tout un semestre ’, ce qui suppose bien qu’il serait sorti du) 4é. proconsulat au dernier jour de décembre 705, l'election con- _ sulaire se faisant en juillet. En face de temoignages si posi- tifs, acceptes de tous et incontestables, on souffre vraiment .à voir un auteur estimable ‘ essayer une démonstration im- possible, et soutenir que César a hrigué le consulatpour 49. 48. l’année 705 et non pour 706, et qu’il aéchoué. Pour quiconque · étudie l’histoire de cette epoque, accessible à tous, comme le sont nos journaux quotidiens, pour qui sait la colère des . Césariens, lors de l’echec du lieutenant de César, Semiius 4a. Galba, aux élections pour 705 ‘, leurs plaintes quand ils ` voient élire les hommeshostiles à leur parti, il sera fort dif- . tïcile, je suppose, d‘admettre que César ait aussi été candidat pour cette mème année ou qu’il ait eu seulement la pensée de se porter; ou que quand il parle des prochains comlces à . l’occasion du privilége qu’il revendique, il faille entendre par ces mêmes mots les comices de Fannée passée" ..... . 'Cic. ad fam., 8, 5. ÈB. c., 1, 9. Semestre imperium.
Hoffmann, de origine belli civ. cœsariani. Berlin, 1857.
- .8. g,, 8, 50. _
” B. c,, 1, 9. Cujus abseniis rationem haberi proximis comitiis populus jussisset. —·· César ne répète-t-il pas ailleurs qu’il ne demandait que Vexécution de la loi commune sans anticiper sur - l’ép0que décennale de sa seconde candidature consulaire? Se _ nullum ezlraordinarium honorcm appelisse, sed expectalo legitimo iempore consulatus eo fuisse contentum quod omnibus civibus pate- ret. B. c.,1,32. _
