Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 7.djvu/66

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62 LIVRE V, CHAPITRE VII . 4 beau jour, n’y tenant plus, ils vinrent se jeter follement contre les murs du camp romain et sefirent tailler en ` ` ièces. Là—dessus, leurs milices se dis ersèrent: le a s P P , P Y tout entier se soumit jusqu’à la Seine.1 · . P¤î¤î¢¤P0¤S¤ë¤¤ Bestaient au nord, les Marins et les Ménopiens [Pi- chez les Marins . . · , V ,,,,,,,Mé,,,,,,,,,,,,_ cardze occidentale, et pays dentre les bouches de la Meuse et de l’Escaut[, lesquels s’obstinaient à ne pas reconnaitre la domination de Rome.- Pour les y con- A ‘ traindre, Cesar se montra sur leurs frontières : mais · . avertis par les désastres de leurs voisins, ils ne vou-

 ` [_ A lurent point livrer bataille à l’entrée du pays, et s’enfon- ·

' cèrent dans les forêts qui, à cette époque, s’étendaient . presque sans interruption des Ardennes aux rivages de la mer du Nord. Les Bomains se frayèrent la route, la . hache à la main, entassant à droite et à gauche les arbres ' abattus, et s’en faisant un rempart contre les agressions de l’ennemi. Bientôt, si audacieux que fût César, il jugea prudent.de revenir sur ses pas, après quelques jours des plus pénibles marches. Aussi bien l’hiver était proche. · Il n’avait dompté qu’une petite partie des Morins; et quant aux Mênapiens, plus forts que les Morins, il n’avait' se sv. 1.-0. pas même atteint leur territoire. L’année suivante (699), — pendant que le proconsul guerroyait en Bretagne, il en- 4 . voya contre eux encore le gros de son arméeï cette expédition n’amena·pas davantage de résultats directs et ‘ décisifs 2. Quoi qu’il en soit, les légions n’en avaient pas _ moins procuré Passujettissuement de la presque totalité ‘ [B. G. 3, 17-‘20. -— Le camp de Sabinus, attaqué par les Gau- lois malgré leur chef Viridovix, était—il bien placé non loin de la ' Sée. à quelques kilomètres à l’est d’Avranches (His!. de Nap. ll, 130)‘? — On reconnaît que les restes du camp du Chastelier sont d'une date- postérieure. Tout ce qu’ou peut dire,,en dehors d’une hypothèse facilement contestable, c’est que Titurius Sabinus était campé chez les Vénelles, et que les Vénelles occupaient la région de la Basse- Normandie, dont fait partie le département de la Manche.] ' [M. Mommsen fait·ici allusion aux opérations conduites par Labiénus, Sabinus et Cottachez les Morins et les Ménapiens. (B. G. 4, 37-38), au lendemain de la première expédition de Bretagne.] — .