Page:Mommsen - Histoire romaine - Tome 8.djvu/118

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Au 106 . ` LIVRE V, CH·APITH·E Xi · , , ' honte: par lui, elle n’est plus qu’un deces établissements · ‘ de bienfaisance, comme il s’en voit tant de nos jours, ou ·la charité infinie de l’homme luttecorps à corps avec les infinies misères de l’humanité 1, · 1,,,,,,,,, , Ce n’était point assez de ces réformes de principe. Cesar ‘*°"°°°"°”· ·se mit à l’oeuvre de la' refonte des budgets des recettes et des dépenses, A sa voix, les recettes ordinaires sont par- tout réglées et fixées. De nombreuses —cités, des provinces entières, soit' indirectement, à la faveur du droit de cité romaine ou latine, soit directement, en vertu de privilèges, · jouissaient de l’immunitédel’impôt : citonspourexemples, · . au premier cas, toutes les villes de Sicile 2, au second, la - ville d’Iii0n (Il[,·p. 305) 3. Ailleurs etplus souvent encore, ,_ la quotité de—l'imp0t des villes est abaissée:·c’est ainsi ' q ’ quàtoutes celles de l’Espagne ultérieure, et sur la motion de César, après sa préture, le sénat a accordé une réduc- · , tion I, et, qu’à l’l1eure actuelle, la plupart des cités de la province d’Asie, sur qui pesaient les taxes les plus écra- · _ santes, obtiennent des facilités pour la perception de leur impôt direct; que, de plus, il leur est fait remise du » tiers. Quant aux taxes et revenus nouveaux, comme les tributs frappés sur les peuples assujettis d’Illyrie, et sur- tout sur les cités· gauloi ses —(ces derniers seuls rapportaient , une. somme totale de 40,000,000 HS, = 3,000,000 de thai., = H ,250,000 fr. par an); il faut dire que leur taux . était peu élevé. Pour quelques villes, cependant, la Petitc- Leptis, en Afrique, Suivi, en Sardaigne ’*, etpour un bon 4 ‘ [Au jugement des meilleurs critiques, M. Mommsen, dans son _ livre sur les Tribus 7·0maincs.(Alimia, [SM) a dit le dernier mot sur l’aim0ne— et son histoire avant et après J. César.] ' C’était la conséquence de la laiiniié octroyéeà la Sicile: d'ailteurs Varron, dans un livre (de re fast., 2, pra·/'ai.) publié aprèsrlu mort _ de Cicéron, atteste clairement l’abolition des dimes siciliennes, et, parlant des provinces à blé d’où Rome tire sa subsistance, il ne nomme plus que l’Afrique et la Sardaigne. Dc la Sicile, pas un m2tfPlin., Hist. mt., 5, 33.] ` • [Sulci, sur l’Isola di S. Aniioco, près du golfe de ·Palmas.